« Jamais deux sans trois »

 

 

La vision binoculaire de l’homme est l’une des plus perfectionnée du monde animal. Pourtant le système des 2 yeux n’a peut-être pas toujours guidé la vue des humains. Comme tous les vertébrés, nous possédons une épiphyse ou glande pinéale située entre les deux hémisphères du cerveau qui a la taille d’un petit pois.
D’après certains savants, cette épiphyse serait tout ce qui reste du troisième œil de nos lointains ancêtres aquatiques qui se serait calcifié. Il est possible que ce troisième œil dépourvu d’utilité ait acquis au fil du temps des fonctions sécrétrices. Cette glande sécrète les hormones régulant les rythmes circadiens (horloge biologique).
Ce troisième œil existe toujours chez certains animaux. Cette épiphyse se développe vers l’avant pour former un œil médian et unique dans le cas du requin ou des batraciens. Chez le lézard, il s’agit d’un œil perfectionné avec 5 couches de cellules rétiniennes et une macula.
Outre ces notions biologiques, le troisième œil a une dimension ésotérique. On le retrouve dans de nombreuses civilisations orientales (bouddhiste, taoïste…), il est le centre psychique d’autres organes et permettrait la méditation.


Pour Descartes, au XVII° siècle, il est « le siège de l’âme »